Après une vie marquée par la précarité et une dépendance au Revenu de Solidarité Active (RSA), de nombreux Français se demandent à quoi peut ressembler leur retraite.
L’image nous montre une femme âgée, visiblement préoccupée, confrontée à cette réalité : après des années sans emploi déclaré ou avec des revenus très faibles, quel est le montant de pension retraite auquel elle peut prétendre ? Voici une analyse claire et factuelle de la situation.
Le RSA est une aide sociale destinée à garantir un revenu minimal aux personnes sans ressources suffisantes. Cependant, il ne donne pas droit à des trimestres de retraite, car il ne s’agit pas d’un revenu issu d’une activité salariée ou indépendante. Autrement dit, les périodes passées au RSA ne comptent pas pour la retraite à moins d’avoir bénéficié en parallèle de dispositifs comme les stages de réinsertion ou des emplois aidés.
Heureusement, le système français prévoit une solidarité envers les retraités sans carrière complète. C’est là qu’interviennent des dispositifs comme :
Le minimum contributif pour ceux ayant cotisé mais sur des petits salaires.
L’Allocation de solidarité aux personnes âgées (ASPA), anciennement appelée « minimum vieillesse », pour ceux qui n’ont pas ou très peu de droits à la retraite.
En 2025, une personne seule sans autres revenus peut percevoir jusqu’à 1 012,02 € par mois au titre de l’ASPA (chiffres mis à jour selon l’augmentation prévue en avril 2025). Ce montant est réduit si la personne a d’autres ressources, même minimes.
Pour bénéficier de l’ASPA, il faut :
Être âgé de 65 ans ou plus (ou dès 62 ans en cas d’inaptitude au travail),
Résider de manière stable et régulière en France,
Avoir des ressources inférieures au plafond fixé (environ 13 100 € annuels pour une personne seule).
Les personnes ayant passé la majorité de leur vie au RSA — sans emploi régulier ou déclaré — ne peuvent espérer une retraite basée sur des cotisations. Leur pension dépend quasiment exclusivement de l’ASPA. Ce n’est pas une « retraite » au sens classique, mais bien une allocation de solidarité.
Si cette pension permet d’éviter l’extrême pauvreté, elle reste très modeste et ne permet pas toujours de vivre dignement, notamment face à l’inflation et à la hausse du coût de la vie. C’est pourquoi de nombreuses associations appellent à revaloriser le minimum vieillesse et à mieux accompagner les seniors précaires.
Pour conclure, vivre toute sa vie avec le RSA mène à une retraite extrêmement limitée, souvent réduite à l’ASPA. Cette réalité rappelle l’importance des carrières déclarées, même discontinues, pour assurer des droits à la retraite. Il est donc crucial d’anticiper, d’être bien informé et de solliciter des aides disponibles dès l’approche de l’âge de la retraite.
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