L’épidémie de Covid‑19 continue d’évoluer avec l’apparition de nouveaux variants. Le dernier en date, surnommé « Frankenstein », intrigue les scientifiques et inquiète les autorités sanitaires. Issu d’une recombinaison génétique, ce sous-variant du SARS-CoV-2 soulève des questions quant à sa transmissibilité, sa résistance immunitaire et les symptômes qu’il provoque. Voici les éléments essentiels à connaître pour rester informé et protégé.
Le variant « Frankenstein » — dont le nom officiel est XFG — est issu d’une recombinaison génétique entre plusieurs sous-lignages du variant Omicron. Ce phénomène, relativement fréquent chez les coronavirus, survient lorsque deux souches cohabitent dans le même organisme et échangent des fragments de leur matériel génétique.
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a classé ce variant dans la catégorie des Variants Under Monitoring (VUM) depuis juin 2025. Cela signifie qu’il présente des mutations significatives qui pourraient avoir un impact sur la santé publique, sans preuve formelle à ce jour de gravité accrue.
Des cas de XFG ont été détectés dans plusieurs pays, notamment en Europe, où il représente une proportion croissante des nouvelles infections. En France, certaines régions signalent une hausse sensible de cas, coïncidant avec une recrudescence des consultations pour syndromes grippaux.
Les personnes infectées par le variant Frankenstein présentent majoritairement des symptômes similaires à ceux provoqués par les précédents sous-variants d’Omicron.
Toux sèche ou grasse
Fièvre modérée à élevée
Fatigue marquée
Maux de gorge
Douleurs musculaires et articulaires
Maux de tête
Perte de l’odorat ou du goût (moins fréquente qu’au début de la pandémie)
Enrouement de la voix
Congestion nasale
Irritation oculaire
Troubles gastro-intestinaux légers
Les données actuelles n’indiquent pas une augmentation significative de la gravité ou du taux d’hospitalisation par rapport aux autres souches d’Omicron. Toutefois, une vigilance accrue est maintenue, en particulier pour les personnes âgées ou immunodéprimées.
Face à la diffusion du variant XFG, les gestes simples restent des leviers efficaces pour limiter les risques :
Aérer les pièces plusieurs fois par jour, surtout en cas de présence de plusieurs personnes.
Recommandé dans les lieux clos ou mal ventilés, notamment les transports en commun, les salles d’attente et les établissements de santé.
Fréquent et rigoureux, avec de l’eau et du savon ou une solution hydroalcoolique.
Les autorités de santé encouragent les rappels vaccinaux pour les populations à risque. Les vaccins à ARNm mis à jour pour les souches récentes demeurent efficaces contre les formes graves, même en cas de recombinaison virale.
En cas de symptômes, il est conseillé de se tester rapidement (autotest ou PCR) et de s’isoler jusqu’aux résultats pour limiter la contagion.
Bien qu’il ne semble pas plus virulent, le variant XFG reste sous observation en raison de sa capacité à se diffuser rapidement et à échapper partiellement à l’immunité acquise.
Les autorités sanitaires appellent à la vigilance mais ne signalent pas de situation d’urgence à ce stade. La responsabilisation individuelle reste l’un des meilleurs remparts pour éviter une nouvelle vague importante.
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