À peine arrivé à Matignon, Sébastien Lecornu crée la surprise avec une proposition qui touche directement le cœur de la sécurité financière des Français. En visant une hausse du Prélèvement Forfaitaire Unique (PFU), le nouveau Premier ministre remet en question deux piliers historiques de l’épargne populaire : l’assurance-vie et les livrets réglementés. Une annonce qui inquiète les épargnants, déjà fragilisés par l’inflation persistante.
Le PFU, mis en place en 2018, applique une taxation de 30 % sur les revenus du capital. Le gouvernement envisage désormais de relever ce taux afin de générer des recettes supplémentaires sans toucher aux revenus du travail ni à la TVA. En ligne de mire : les revenus générés par les livrets (Livret A, LDDS, LEP) et l’assurance-vie, des produits détenus par plus de 80 % des Français selon l’Insee.
Le choix de cibler ces placements n’est pas anodin. Il marque une rupture dans la stratégie fiscale française : désormais, même l’épargne de précaution n’est plus à l’abri. Cette orientation, qui vise des supports jusque-là considérés comme sanctuarisés, fait craindre un recul de la confiance dans les produits d’épargne traditionnels.
L’assurance-vie représente à elle seule plus de 1 900 milliards d’euros d’encours, selon la Banque de France. Ces supports, à la fois accessibles, liquides et peu risqués, ont vu leur rendement net chuter ces dernières années. En cause : une inflation élevée (4,2 % sur un an selon l’Insee, en août 2025), des taux d’intérêt toujours bas et, désormais, une fiscalité alourdie.
Pour les retraités, ces intérêts représentent un complément de revenu non négligeable. Pour les actifs, ce sont des projets – achat immobilier, études, retraite – qui risquent d’être remis en cause. Une fiscalité plus lourde sur ces produits pourrait entraîner une baisse de collecte, voire des retraits massifs.
Les conseillers en gestion de patrimoine recommandent plusieurs stratégies pour adapter son portefeuille :
Se tourner vers des actifs tangibles comme l’or, les SCPI ou les ETF.
Revoir ses anciens contrats d’assurance-vie, souvent plus avantageux fiscalement.
Explorer les placements en dehors de la France (Belgique, Luxembourg), avec une fiscalité parfois plus douce.
Éviter les décisions précipitées et consulter un professionnel avant toute réorientation majeure.
D’après l’Autorité des Marchés Financiers, un tiers des Français ne comprennent pas les implications fiscales de leurs placements. Dans ce contexte, l’accompagnement devient essentiel pour faire les bons choix sans céder à la panique.
La réforme annoncée par Sébastien Lecornu ne se limite pas à une mesure budgétaire. Elle remet en cause un modèle de société fondé sur l’épargne de précaution. Ce n’est plus uniquement les “riches” qui sont visés par la fiscalité, mais la classe moyenne, les retraités, et les ménages prudents.
L’augmentation du PFU pourrait avoir des effets contre-productifs : délocalisation de l’épargne, repli vers des valeurs refuges comme l’or ou l’immobilier, perte de confiance dans le système bancaire. À moyen terme, c’est le financement de l’économie réelle qui pourrait être affecté.
Alors que l’exécutif cherche à faire preuve de rigueur budgétaire sans alourdir les prélèvements obligatoires classiques, il choisit une voie risquée en s’attaquant à l’épargne populaire. Les Français devront désormais transformer leur rapport à l’épargne : d’un réflexe de sécurité, elle devient un enjeu stratégique à piloter avec attention.
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