Pourquoi certaines personnes semblent-elles heureuses quoi qu’il arrive, alors que d’autres peinent à trouver un équilibre malgré une vie confortable ? La réponse se trouve peut-être du côté de la psychologie positive. Martin Seligman, psychologue et chercheur de renom, a identifié trois styles de vie qui, ensemble, permettent de cultiver un bonheur profond, loin des illusions éphémères. Contrairement à une idée reçue, le bonheur ne se résume ni à la réussite financière ni à la santé physique : il repose aussi sur des choix de vie conscients.
Vivre dans la quête constante de grandes réussites peut parfois faire oublier la magie des choses simples. Le premier des styles de vie évoqués par Seligman est celui centré sur le plaisir sensoriel et émotionnel. C’est par exemple le sourire échangé avec un inconnu, le goût d’un café chaud un matin d’automne ou une chanson qui évoque un souvenir heureux.
Ce sentiment est plus courant qu’on ne le pense. Dans ce cas, il peut être utile de commencer par noter chaque jour trois petits moments agréables. Entraîner son esprit à les remarquer aide à réactiver la capacité à éprouver de la joie.
Écouter sa playlist préférée en rentrant du travail
Cuisiner un plat réconfortant
S’accorder un moment de silence chaque matin
Avez-vous déjà été si absorbé par une tâche que vous en avez oublié de manger ou de regarder l’heure ? Cet état, appelé flow, est une composante essentielle du deuxième des styles de vie proposés. Il reflète une immersion totale dans une activité alignée avec ses compétences : bricoler, programmer, peindre, courir…
La psychologie positive recommande d’explorer ses talents : êtes-vous plutôt organisé(e), curieux(se), empathique ? Utiliser ses aptitudes dans une activité régulière renforce le sentiment d’utilité et de satisfaction. C’est ce qui transforme un simple passe-temps en source de bonheur durable.
Julie, 42 ans, a redécouvert la peinture pendant un congé parental. Ce qui n’était qu’un loisir est devenu une activité professionnelle à mi-temps. « Je n’ai jamais été aussi alignée avec moi-même », confie-t-elle.
Seligman considère le sens comme un pilier fondamental du bien-être. Le dernier des trois styles de vie consiste à s’impliquer dans une cause qui dépasse son propre intérêt : engagement associatif, transmission de savoir, soutien à une personne dans le besoin, ou encore participation à un projet de long terme.
Pas besoin de créer une ONG pour contribuer. Cela peut commencer par s’engager localement : aider un voisin âgé, s’impliquer dans une bibliothèque municipale ou coacher une équipe de jeunes. L’important est de sentir que ses actions ont du sens.
Antoine, 55 ans, a lancé un potager collectif dans son quartier. « Je voulais que mes enfants comprennent la valeur du partage. Aujourd’hui, on nourrit 12 familles et on crée du lien chaque semaine. »
En combinant ces trois styles de vie — plaisir, engagement et sens —, chacun peut construire un équilibre émotionnel solide et durable. Cette vision du bonheur, loin des clichés, s’ancre dans une démarche personnelle et progressive. Pour aller plus loin, Seligman propose également la méthode P.E.R.M.A : Positive Emotions, Engagement, Relationships, Meaning, Accomplishment. Cinq dimensions à explorer pour vivre plus sereinement, jour après jour.
Saviez-vous qu’une simple multiprise peut être à l’origine d’un incendie domestique ? Trop souvent utilisée…
L’hiver s’installe doucement et, avec lui, la crainte de voir les factures de chauffage grimper…
Adopter des habitudes plus responsables tout en conservant une vaisselle impeccable n’est pas un défi…