En 2025, vivre avec une pension de retraite inférieure à 1 500 € est une réalité pour des millions de Français. Face à l’inflation, cette somme ne suffit plus toujours à couvrir les dépenses essentielles.
Pourtant, plusieurs aides publiques et sociales peuvent considérablement alléger la facture mensuelle. Trop souvent oubliées, mal connues ou mal expliquées, elles peuvent pourtant rapporter jusqu’à 600 € de revenus supplémentaires chaque mois, sous conditions. Découvrez ces quatre dispositifs accessibles, cumulables dans certains cas, et dont vous pourriez bénéficier dès aujourd’hui.
Le minimum contributif s’adresse aux retraités du régime général ayant eu une carrière complète avec des salaires modestes. Il garantit un niveau minimum de retraite pour ceux ayant cotisé au moins 120 trimestres.
Pour percevoir ce minimum en 2025 :
– vous devez avoir liquidé tous vos droits à la retraite,
– le montant total de vos pensions (base + complémentaire) ne doit pas dépasser 1 394,86 € bruts mensuels,
– vous devez avoir suffisamment cotisé (carrière complète).
Le minimum contributif peut porter votre retraite de base jusqu’à 847,57 € bruts/mois, hors complémentaire. Il est attribué automatiquement, mais il est vivement recommandé de vérifier son application lors du calcul de votre pension.
L’Allocation de Solidarité aux Personnes Âgées (ASPA) est destinée aux retraités disposant de faibles ressources. Versée par l’État, elle permet de compléter vos revenus jusqu’à un plafond fixé chaque année.
En 2025, pour percevoir l’ASPA :
vous devez avoir 65 ans ou plus (ou 62 ans si inapte au travail),
être résident stable en France,
disposer de ressources inférieures à 1 034,28 € pour une personne seule, ou 1 609,45 € pour un couple.
Le montant de l’ASPA dépend de vos autres revenus. Par exemple, si vous touchez 900 € de retraite, vous pourriez recevoir jusqu’à 134,28 € de complément mensuel. Attention, cette aide est récupérable sur la succession si le patrimoine dépasse 107 616 € net au décès.
Les retraités peuvent bénéficier d’aides au logement même après l’âge de la vie active. Trois dispositifs existent :
– APL (Aide personnalisée au logement),
– ALS (Allocation de logement sociale),
– ALF (Allocation de logement familiale).
Ces aides sont attribuées par la CAF ou la MSA.
Le montant dépend :
du loyer,
de la zone géographique,
des ressources du foyer.
Un retraité locataire peut percevoir entre 50 et 300 € par mois selon les cas. Ces aides sont mensuelles, non imposables, et versées directement au bailleur ou au retraité.
La Complémentaire santé solidaire (CSS) remplace la CMU-C et permet aux retraités modestes d’être couverts pour leurs frais de santé avec peu ou pas de reste à charge. Son coût varie de 0 à 1 € par jour, selon les revenus.
Les retraités peuvent demander :
– une aide-ménagère,
– le portage de repas,
– une téléassistance.
Ces services sont cofinancés par :
la caisse de retraite,
le conseil départemental,
ou dans certains cas, l’APA (Aide Personnalisée à l’Autonomie).
Lancée en 2024, MaPrimeAdapt’ permet de financer jusqu’à 70 % des travaux destinés à adapter le logement au vieillissement (remplacement de baignoire, installation de barres d’appui, monte-escalier…).
Même avec une pension de 1 400 € mensuels, vous pouvez prétendre à plusieurs de ces dispositifs.
En les combinant, il est possible d’obtenir plusieurs centaines d’euros de complément chaque mois, ce qui peut faire toute la différence dans votre quotidien.
N’hésitez pas à faire une simulation sur service-public.fr, contacter votre CARSAT, votre MSA, ou votre centre communal d’action sociale pour bénéficier d’un accompagnement personnalisé.
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