Le budget 2026 apporte des modifications fiscales qui inquiètent une grande partie des retraités. Avec le gel des pensions et la révision de l’abattement fiscal de 10 %, la facture fiscale risque de grimper pour de nombreux foyers, en particulier ceux dont les revenus dépassent 1 666 euros nets par mois.
Voici ce que vous devez savoir, avec des exemples concrets et des réponses aux questions les plus courantes.
En période d’inflation, ne pas augmenter les pensions revient à réduire le revenu réel des retraités.
Imaginons que les prix grimpent de 1 % : si les pensions restent inchangées, le budget mensuel permet d’acheter moins. C’est exactement ce qui va se passer en 2026.
Exemple concret : Martine, 72 ans, perçoit 4 800 € par mois. Sans revalorisation, elle perdra environ 45 € de pouvoir d’achat chaque mois, soit 540 € par an.
Ce type de mesure agit silencieusement : les pensions ne baissent pas sur le papier, mais la vie coûte plus cher. Résultat : les retraités doivent puiser dans leur épargne ou réduire leurs dépenses pour maintenir leur niveau de vie.
Jusqu’à présent, les retraités bénéficiaient d’un abattement automatique de 10 % sur leurs pensions imposables, sans plafond.
À partir de 2026, cet abattement est limité à 2 000 € maximum, ce qui change la donne pour ceux ayant des revenus confortables.
Illustration : Jean, retraité de 68 ans, reçoit 3 665 € nets par mois (environ 43 980 € annuels). Son abattement passe de 4 398 € à 2 000 €, ce qui augmente son revenu imposable de 2 398 €. Son impôt annuel bondit de 5 046 à 5 765 €, soit 719 € supplémentaires à payer.
Tous les retraités ayant plus de 1 666 € nets mensuels sont touchés par cette réforme. Cela concerne particulièrement les anciens cadres, fonctionnaires de catégorie A ou professions libérales.
Pour les retraités dont les revenus sont inférieurs à 1 666 € nets mensuels, la réforme fiscale 2026 peut entraîner une légère baisse d’impôt.
Exemple : Simone, 74 ans, touche 1 650 € net par mois. Elle verra son impôt passer de 122 € à 118 € par mois, soit une économie annuelle de 48 €.
Cette nouvelle configuration crée une fracture entre les retraités modestes et ceux ayant cotisé davantage.
Si les premiers peuvent souffler un peu, les seconds voient leur contribution augmenter, malgré un coût de la vie identique.
➡️ « Pourquoi geler les pensions maintenant ? »
Le gouvernement justifie cette décision par une volonté de maîtriser les dépenses publiques. Mais pour les retraités, cela revient à supporter seuls le poids des ajustements budgétaires.
➡️ « Puis-je contester le plafonnement de l’abattement ? »
Non. Il s’agit d’une mesure législative appliquée de façon uniforme. Seule une évolution future du barème pourrait l’adapter à nouveau.
➡️ « Quelles solutions pour compenser cette perte ? »
Pensez à revoir votre stratégie fiscale (épargne, dons déductibles), ou à rencontrer un conseiller pour optimiser votre déclaration.
Avec le gel des pensions et le plafonnement de l’abattement fiscal, le budget 2026 entraîne un recul du pouvoir d’achat pour des milliers de retraités. Les plus touchés ? Ceux dont les revenus sont situés entre 1 666 et 4 000 € nets mensuels.
Bien que les pensions modestes bénéficient d’un léger allègement fiscal, la tendance générale reste à la hausse des prélèvements. Plus que jamais, il est essentiel d’anticiper ces changements pour adapter son budget.
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