À l’approche du mois de novembre, les rouges-gorges rencontrent des difficultés croissantes pour se nourrir. Entre la rareté des insectes, la mue des adultes et les jeunes qui ne maîtrisent pas encore la recherche de nourriture, un simple geste peut faire la différence. Bonne nouvelle : un aliment courant, bon marché et facile à préparer peut les aider efficacement à traverser cette période délicate.
Le rougegorge familier (Erithacus rubecula), fréquent dans les jardins d’automne, voit ses besoins énergétiques augmenter à cette période :
– Les insectes se raréfient avec la baisse des températures.
– Les jeunes oiseaux viennent de quitter le nid et peinent à se nourrir seuls.
– Les adultes entament leur mue, un processus exigeant qui les affaiblit.
Une aide extérieure, bien pensée, permet à ces oiseaux de conserver leur énergie, surtout au moment où leurs ressources naturelles diminuent.
Il n’est pas nécessaire d’acheter des mélanges spécialisés. Des pâtes cuites non salées, servies en petites portions, peuvent fournir un apport calorique suffisant à moindre coût.
Ce geste quotidien, réalisé avec soin, permet de soutenir la biodiversité locale tout en maîtrisant son budget.
Les pâtes, une fois cuites sans sel, représentent une excellente source d’énergie facilement assimilable par les rouges-gorges. Elles sont :
– Riches en glucides pour maintenir la température corporelle.
– Tendres une fois cuites, faciles à picorer.
– Très économiques : un paquet premier prix de 500 g coûte moins de 1,15 €, soit environ 3 centimes la portion (10 à 15 g).
Cette solution simple permet de nourrir les rouges-gorges deux fois par jour sans saturer le jardin ni déséquilibrer leur régime naturel.
Cuire une petite quantité de pâtes à l’eau sans sel ni matières grasses.
Rincer à l’eau froide, puis laisser refroidir complètement.
Couper les pâtes en petits morceaux de la taille d’un pois.
Offrir une cuillère à soupe de pâtes le matin et une autre en fin d’après-midi.
Veiller à ce que la portion soit consommée en moins d’une heure.
Retirer les restes avant la tombée de la nuit pour éviter la moisissure.
Pour limiter les risques de prédation et offrir un accès facile, placez les points de nourrissage :
Sur un plateau surélevé ou une plateforme bien dégagée.
À l’écart des buissons, surtout en présence de chats.
Proche d’un arbre ou d’un abri naturel pour permettre aux oiseaux de s’envoler rapidement en cas de danger.
Si possible, privilégiez des supports couverts ou suspendus plutôt que des tables ouvertes, afin de réduire les risques sanitaires liés à l’humidité et à la contamination.
Un bon nourrissage repose sur une hygiène stricte pour éviter les maladies entre oiseaux :
– Nettoyer les plateaux tous les deux ou trois jours avec de l’eau chaude savonneuse.
– Bien rincer et sécher avant chaque nouveau dépôt.
– Changer l’eau du bain tous les jours si un point d’eau est proposé.
– Ne jamais laisser de nourriture salée, grasse ou sucrée.
– Retirer systématiquement les restes non consommés.
Avec ces quelques précautions, vous garantissez un soutien sans danger pour les rouges-gorges tout en profitant du plaisir de les observer dans votre jardin.
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