Alors que les températures hivernales s’installent, nombreux sont ceux qui s’interrogent sur la température idéale à maintenir à la maison. Si la recommandation des 19 °C est fréquemment relayée, elle ne tient pas toujours compte des besoins réels selon les profils, les pièces ou l’isolation. Faut-il suivre cette norme à la lettre ou peut-on l’ajuster intelligemment ? Voici un guide détaillé pour chauffer efficacement votre intérieur sans compromettre ni votre confort, ni votre facture.
Les 19 °C recommandés par les autorités françaises, notamment l’ADEME, sont avant tout un objectif de sobriété énergétique.
Cette température permettrait de limiter les émissions de CO₂, tout en générant des économies significatives. En effet, baisser le chauffage d’un seul degré peut réduire la consommation de 7 %.
Cette température reste une base de référence pour un foyer type, mais elle ne convient pas à tous.
Les jeunes enfants, les personnes âgées ou les personnes malades peuvent nécessiter une température plus élevée. De plus, le confort thermique dépend aussi de l’activité, de l’habillement et de l’humidité intérieure.
C’est la pièce principale de vie. Si vous êtes actif, 19 °C suffisent. En revanche, si vous êtes souvent immobile (lecture, télétravail), une température plus proche de 20–21 °C peut s’avérer plus confortable.
Pour favoriser le sommeil, les spécialistes recommandent une température plus fraîche, idéale entre 17 et 18 °C.
Trop de chaleur perturbe l’endormissement et peut nuire à la qualité du sommeil.
Cette pièce nécessite plus de chaleur, mais uniquement au moment de l’usage (douche, bain).
En dehors de ces périodes, elle peut être laissée à 17–18 °C pour limiter les dépenses.
Les appareils de cuisson y génèrent naturellement de la chaleur. Il est donc inutile de trop la chauffer.
Les recommandations officielles, notamment celles du Met Office britannique et de l’OMS, précisent que la température ne doit jamais descendre en dessous de 18 °C pour les personnes âgées ou fragiles.
Dans un logement peu ou mal isolé, une température plus élevée peut être nécessaire pour compenser les déperditions thermiques, même si cela renforce l’intérêt d’investir dans une meilleure isolation.
Une personne restant assise pendant plusieurs heures dans une pièce peu chauffée peut ressentir rapidement une gêne.
Dans ces cas, il est recommandé de chauffer davantage ou de renforcer l’habillement intérieur.
Un thermostat permet de régler précisément la température selon les moments de la journée. Cela évite de chauffer inutilement pendant vos absences ou durant la nuit.
Ces gestes simples permettent de limiter les pertes de chaleur par les fenêtres. Selon l’ADEME, des volets fermés réduisent les pertes thermiques jusqu’à 60 % par les vitrages.
Même en hiver, il est essentiel d’ouvrir les fenêtres 5 à 10 minutes par jour pour renouveler l’air et évacuer l’humidité.
Cela permet également un meilleur fonctionnement du chauffage.
Un pull chaud, des chaussettes épaisses ou une couverture permettent de rester confortable à 19 °C sans ressentir de froid.
C’est une méthode naturelle pour limiter la hausse du thermostat.
Dépoussiérer les radiateurs et purger les systèmes hydrauliques permet une meilleure diffusion de la chaleur et améliore le rendement du chauffage.
Utilisé dans le sens horaire, un ventilateur de plafond peut renvoyer l’air chaud accumulé au plafond vers le bas, améliorant ainsi la sensation de chaleur dans la pièce.
Maintenir une humidité relative entre 40 % et 50 % permet de mieux ressentir la chaleur ambiante.
L’air trop sec amplifie la sensation de froid.
Fermez les portes des pièces peu utilisées et réduisez leur température à 16 °C. Cela permet d’optimiser le chauffage là où vous êtes réellement.
| Pièce | Température idéale (°C) |
|---|---|
| Salon | 19 à 21 |
| Chambre adulte | 16 à 18 |
| Chambre enfant | 18 à 20 |
| Salle de bain | 20 à 22 (pendant usage) |
| Cuisine | 17 à 18 |
Maintenir une température confortable sans excès est un équilibre entre bien-être, santé et consommation énergétique.
En appliquant ces conseils éprouvés et validés, il est tout à fait possible de traverser l’hiver sans se ruiner ni grelotter.
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