Chaque mois, de nombreux retraités peinent à joindre les deux bouts, alors même qu’ils pourraient bénéficier d’allocations précieuses. Faute d’information, de démarches ou simplement à cause d’idées reçues, ces aides financières restent souvent inexploitées. Pourtant, elles sont accessibles et peuvent faire la différence dans un budget serré. Zoom sur ces soutiens oubliés… et comment ne plus passer à côté.
L’Allocation de Solidarité aux Personnes Âgées (ASPA) vise à compléter les pensions modestes pour garantir un revenu minimum.
Elle s’adresse aux personnes âgées de plus de 65 ans (ou dès 62 ans pour les personnes inaptes au travail).
En 2025, le plafond mensuel est de 1 012,02 € pour une personne seule et 1 571,16 € pour un couple.
Exemple : Simone, 74 ans, vit seule avec une pension de 730 €. Grâce à une assistante sociale, elle découvre qu’elle peut toucher l’ASPA. Elle reçoit désormais 282 € supplémentaires chaque mois, ce qui lui permet de payer plus sereinement ses charges.
Beaucoup redoutent le recours sur succession, c’est-à-dire le remboursement de l’aide sur l’héritage. En réalité, cela ne concerne que les patrimoines de plus de 39 000 €.
D’autres abandonnent par peur de la paperasse, alors qu’il suffit d’un formulaire à adresser à sa caisse de retraite ou à la MSA.
L’Allocation Personnalisée d’Autonomie est destinée aux personnes de 60 ans ou plus, en situation de dépendance modérée à lourde (GIR 1 à 4).
Elle permet de financer une aide à domicile, des aménagements de logement ou un hébergement adapté.
Oui. L’APA concerne aussi les personnes encore autonomes mais qui commencent à avoir besoin d’un accompagnement quotidien.
Une simple difficulté à se laver ou à cuisiner peut suffire à justifier une demande. L’évaluation est faite par les services du conseil départemental, avec une visite à domicile.
Les retraités peuvent tout à fait bénéficier des Aides Personnalisées au Logement (APL) ou des Allocations de Logement Social (ALS), même en résidence senior ou en EHPAD.
Ces aides dépendent des ressources et du type de logement.
Cas concret : Jean-Pierre, 81 ans, paie 580 € de loyer. En simulant ses droits sur le site de la CAF, il découvre qu’il peut recevoir 165 € par mois. Il en fait la demande et obtient un versement rétroactif.
La CAF ou la MSA proposent des simulateurs en ligne.
En quelques minutes, il est possible de savoir si vous êtes éligible et de déposer un dossier numérique ou papier.
Le chèque énergie est envoyé automatiquement aux foyers modestes. Il peut être utilisé pour payer les factures d’énergie ou des travaux de rénovation. Pourtant, beaucoup de retraités le laissent de côté, faute d’explication claire.
De nombreuses collectivités locales (mairies, départements, caisses de retraite) proposent des aides : portage de repas, transport à tarif réduit, subventions pour équipements médicaux…
Mal connues, ces allocations méritent pourtant d’être explorées. Un simple rendez-vous avec un centre communal d’action sociale (CCAS) peut faire émerger des solutions concrètes.
Ne pas demander une allocation, c’est parfois se priver de plusieurs centaines d’euros chaque mois.
Entre idées reçues, méconnaissance ou craintes administratives, les raisons du non-recours sont multiples. Pourtant, ces aides sont conçues pour garantir aux retraités des conditions de vie décentes et plus sereines. Prenez le temps de vérifier vos droits ou proposez à vos proches de les accompagner dans ces démarches : un simple clic sur mesdroitssociaux.gouv.fr peut tout changer.
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