En 2026, près d’un quart des propriétaires pourraient voir leur taxe foncière grimper automatiquement.
Bonne nouvelle : dans de nombreux cas, cette hausse peut être évitée… si vous agissez à temps.
Voici un guide clair, pratique et 100% actionnable pour ne pas payer plus que nécessaire.
La DGFiP (administration fiscale) a décidé de mettre à jour son fichier des logements, vieux de plusieurs décennies.
Objectif : ajouter automatiquement les “éléments de confort” manquants supposés dans 7,4 millions d’habitations.
Fixés dans les années 1960, ils étaient loin d’être présents partout. Aujourd’hui, le fisc estime qu’ils le sont presque toujours.
Ils incluent :
– Électricité
– Eau courante
– Douche ou baignoire
– WC
– Système de chauffage
– Climatisation (si présente)
Chaque élément ajoute une surface fictive qui augmente la valeur locative cadastrale, donc votre taxe foncière.
➡️ En moyenne +63 € de taxe foncière pour les logements concernés.
➡️ Augmentation automatique, sans déclaration du propriétaire.
Certaines habitations sont particulièrement exposées :
Exemples :
Chambres de bonne à Paris (WC dans le couloir)
Studios anciens sans douche
Logements non rénovés
Habitations en zone rurale sans chauffage fixe
Même dans ces cas, le fisc risque d’ajouter ces éléments… par défaut.
Paris : 25% des logements auraient au moins un élément manquant
Haute-Corse : 61,8% des habitations potentiellement concernées
Zones touristiques où l’administration “présume” l’ajout de climatisation
👉 Si votre logement n’a pas tous ces équipements, vous risquez une surtaxe injustifiée.
Demandez l’imprimé 6675-M, qui récapitule les éléments utilisés pour calculer votre valeur locative.
Ce document permet de :
Savoir si un élément de confort a été ajouté à tort
Vérifier si une installation que vous aviez faite est bien enregistrée
Comprendre comment votre taxe foncière est calculée
Plusieurs options :
• Par message sur impots.gouv.fr
→ Rubrique Contact en haut à droite de votre espace personnel.
• Par téléphone : 0 809 401 401 (souvent saturé)
• En vous rendant à votre Centre des Finances Publiques
La solution la plus efficace pour obtenir une correction.
Seules les “variations significatives” donneront lieu à un avis préalable en juin.
Tous les autres propriétaires découvriront la hausse en août 2026, trop tard pour réagir.
👉 Agir avant la réévaluation est la seule garantie d’éviter la surtaxe.
📌 Vous pouvez demander la rectification à tout moment si les données cadastrales sont erronées.
📌 Une installation “amovible” (ex. clim mobile) ne doit pas être considérée comme un élément de confort.
📌 Un chauffage d’appoint n’est pas équivalent à un chauffage fixe.
📌 Un WC sur le palier n’est pas un WC dans le logement.
📌 Les logements très anciens peuvent être reconnus comme techniquement non modernisables, ce qui limite la surtaxe.
Votre logement possède-t-il réellement tous les éléments de confort ?
A-t-on ajouté un équipement depuis les années 1960 ?
Avez-vous demandé le formulaire 6675-M ?
Avez-vous contacté votre centre des impôts pour confirmer les données ?
Suivrez-vous votre espace impots.gouv.fr en juin 2026 ?
Êtes-vous prêt à contester si une “présomption d’équipement” est fausse ?
La hausse de taxe foncière prévue en 2026 n’est pas une fatalité : des millions de propriétaires peuvent l’éviter en vérifiant simplement les données cadastrales les concernant.
Plus vous êtes proactif, plus vous avez de chances d’échapper à une augmentation injustifiée.
Un seul réflexe : demandez votre 6675-M et vérifiez ce que le fisc pense de votre logement.
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