La vidéo d’une jeune femme se moquant des travailleurs tout en affichant fièrement son mode de vie financé par les aides sociales a enflammé les réseaux sociaux. Depuis, elle aurait vu ses allocations suspendues. Retour sur une affaire aussi virale que controversée, entre provocation, sanctions et désinformation.
Dans une vidéo publiée fin 2025 sur TikTok, une jeune femme britannique affirme vivre confortablement sans travailler grâce aux aides sociales.
Son discours est sans filtre : « Je gagne plus d’argent chez moi, à regarder Netflix, que ceux qui bossent toute la semaine ».
Les réactions ne se sont pas fait attendre : indignation, insultes, signalements…
En moins de 24 heures, la vidéo est devenue virale. Elle est partagée sur X (ex-Twitter), Instagram et Facebook, relançant un débat sensible : celui des abus du système social.
Identifiée sous le nom d’Ebony Wood, 26 ans, la jeune femme se surnomme elle-même « la reine des allocations » (benefits queen en anglais).
Elle vit au Royaume-Uni, pays où les débats sur les aides sociales sont particulièrement vifs depuis la crise du coût de la vie.
Sa vidéo, moqueuse envers les personnes actives, a immédiatement été dénoncée comme un exemple d’abus volontaire du système.
Selon certains médias en ligne (Les Crieurs du Web, 24matins, etc.), le Department for Work and Pensions (DWP), l’administration britannique en charge des aides sociales, aurait suspendu ses allocations après de nombreux signalements.
Problème : aucune preuve officielle ne vient confirmer cette sanction. Pas de communiqué du DWP, ni de décision de justice publiée. Il s’agit donc à ce stade d’une rumeur persistante, non vérifiée.
Cette polémique touche un nerf sensible : la valeur du travail face aux aides sociales.
Dans un contexte où de nombreux foyers luttent pour joindre les deux bouts, voir quelqu’un afficher une vie « gratuite » grâce aux allocations choque profondément.
Mais cela pose aussi une question importante : cette personne représente-t-elle réellement un abus du système, ou incarne-t-elle un phénomène monté en épingle par les réseaux sociaux ?
Le buzz autour de cette « reine des allocs » révèle le fossé croissant entre certaines catégories de la population.
Ceux qui peinent à vivre de leur travail ressentent un profond sentiment d’injustice à l’idée que d’autres puissent « profiter » du système.
Les réseaux sociaux amplifient ces perceptions, souvent sans recul ni vérification. Cette affaire illustre à quel point une vidéo, même isolée, peut cristalliser des frustrations collectives.
L’absence de source fiable sur la suspension réelle des aides montre les limites de l’information virale.
Beaucoup d’internautes ont partagé l’histoire en pensant qu’elle était avérée, alors qu’aucune autorité ne l’a confirmée.
Il est essentiel de garder un esprit critique face à ce type de contenu, surtout lorsqu’il s’agit de sujets aussi sensibles que les aides sociales ou les inégalités.
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