En 2026, les règles d’attribution de la pension de réversion vont connaître un tournant décisif. Le gouvernement introduit une réforme qui prend désormais en compte les revenus du foyer dans le calcul de cette aide destinée aux conjoints survivants.
Une mesure qui pourrait exclure de nombreux bénéficiaires potentiels. Décryptage complet, exemples concrets et réponses aux questions les plus fréquentes.
La pension de réversion permet au conjoint survivant de percevoir une partie de la retraite de son époux(se) décédé(e). Elle représente un appui financier crucial, notamment pour les personnes âgées n’ayant que peu de ressources.
Jusqu’ici, cette pension était accordée sous conditions de revenus individuels. Autrement dit, les ressources du conjoint survivant seul étaient examinées. Mais à partir du 1er janvier 2026, les règles changent radicalement.
Avec la réforme 2026, c’est désormais l’ensemble des revenus du foyer (conjoint, partenaire PACS ou concubin) qui sera pris en compte pour déterminer l’éligibilité à la pension de réversion. Un changement qui pourrait impacter négativement de nombreux demandeurs.
– Claire, 68 ans, touche 600 € de retraite. Elle vit en concubinage avec Jean, retraité à 2 000 €/mois. Avant 2026, Claire était éligible. Avec les nouvelles règles, elle ne le sera probablement plus.
– Marc, 71 ans, veuf depuis 10 ans, vit seul avec une pension modeste. Il restera éligible si ses revenus personnels restent inférieurs au seuil.
Selon les autorités, cette réforme vise à réserver la pension de réversion aux foyers les plus modestes.
L’État souhaite éviter que des bénéficiaires disposant d’un niveau de vie confortable perçoivent cette aide, au détriment des plus fragiles économiquement.
Ce recentrage soulève néanmoins des inquiétudes, notamment pour les personnes ayant refait leur vie après un veuvage, même sans s’être remariées.
Le calcul inclura :
– Les salaires et pensions (retraites personnelles)
– Les revenus fonciers (loyers perçus)
– Les revenus de placements (assurance-vie, dividendes…)
– Certaines aides sociales imposables
C’est donc le revenu fiscal de référence du foyer qui servira de base à l’évaluation.
Même si vous vivez en union libre sans déclaration commune, vos revenus seront agrégés s’il est établi que vous partagez les charges d’un même foyer.
Non, les personnes qui touchent déjà la pension de réversion avant 2026 ne seront pas concernées par la réforme. Seuls les nouveaux dossiers seront soumis à ces nouvelles conditions.
Les plafonds 2026 officiels ne sont pas encore publiés, mais on peut s’attendre à des montants proches de ceux de 2025 :
24 232 € par an pour une personne seule
38 771 € pour un couple
Vous pouvez consulter votre avis d’imposition pour vérifier votre revenu fiscal de référence et utiliser un simulateur à venir sur le site lassuranceretraite.fr.
Certains syndicats et associations redoutent qu’en complexifiant les conditions, la réforme entraîne une forme de « disqualification silencieuse ». En effet, des milliers de veufs ou veuves risquent de ne même plus faire la demande, persuadés d’être automatiquement exclus.
La vigilance est donc de mise. Si vous ou un proche êtes concernés, prenez le temps de bien étudier les nouveaux critères dès le début de l’année 2026.
La réforme de la pension de réversion modifie en profondeur les critères d’attribution. Anticiper les effets de ce changement est essentiel pour éviter une mauvaise surprise. Si vos revenus ou votre situation évoluent, il est crucial d’en informer votre caisse de retraite et de vérifier régulièrement votre éligibilité. Mieux vaut s’informer aujourd’hui que regretter demain.
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