Cette poule bretonne dévore les frelons asiatiques : les apiculteurs la veulent tous pour protéger leurs ruches

Le frelon asiatique est devenu l’un des principaux ennemis des apiculteurs en France. En s’attaquant directement aux abeilles, il menace non seulement la production de miel, mais aussi la pollinisation et l’équilibre de la biodiversité. Face à ce fléau difficile à contenir, une solution naturelle et inattendue suscite un intérêt croissant : une poule bretonne capable de chasser et manger les frelons asiatiques.

Une découverte qui intrigue autant qu’elle séduit, notamment dans un contexte où les solutions écologiques sont de plus en plus recherchées.

Le frelon asiatique, un problème économique et écologique majeur

Installé en France depuis le début des années 2000, le frelon asiatique prolifère rapidement.

Il stationne devant les ruches, capture les abeilles en plein vol et affaiblit progressivement les colonies. Dans certaines régions, les pertes pour les apiculteurs sont considérables.

Au-delà de l’impact sur le miel, ce prédateur perturbe l’ensemble de l’écosystème.

La lutte contre le frelon asiatique représente aujourd’hui un enjeu environnemental, agricole et économique, mobilisant collectivités, professionnels et particuliers.

Une race bretonne au comportement surprenant

La race qui attire toutes les attentions est la poule de Janzé, originaire d’Ille-et-Vilaine. Longtemps menacée de disparition, cette poule rustique est aujourd’hui reconnue pour sa robustesse, sa vivacité et surtout son instinct de chasse très développé.

Contrairement à la majorité des poules, la poule de Janzé observe activement son environnement. Elle repère facilement les insectes en vol stationnaire, notamment les frelons asiatiques qui tournent autour des ruches.

Comment cette poule s’attaque aux frelons asiatiques

Les apiculteurs qui ont testé cette solution décrivent un comportement impressionnant. Lorsqu’un frelon asiatique s’approche, la poule l’attrape avec son bec, le neutralise rapidement et le consomme. Elle cible en priorité l’abdomen, riche en protéines.

Ce comportement n’est ni dressé ni artificiel : il s’agit d’un instinct naturel, renforcé par le caractère vif de cette race. Résultat : la pression exercée par les frelons autour des ruches diminue sensiblement.

Une solution naturelle, mais complémentaire

Les spécialistes sont clairs : cette poule bretonne n’est pas une solution miracle. Elle ne remplace ni la destruction des nids ni les dispositifs de protection des ruches. En revanche, elle constitue un excellent complément dans une stratégie globale de lutte.

Son principal avantage réside dans son caractère :

– écologique

– durable

– sans produits chimiques

– adapté aux jardins et petites exploitations

Pour de nombreux apiculteurs, c’est un moyen efficace de renforcer la protection des ruches tout en respectant l’environnement.

Des bénéfices pour le jardin et la maison

Au-delà de son rôle contre les frelons asiatiques, la poule de Janzé présente d’autres avantages très recherchés par les particuliers :

• elle consomme de nombreux nuisibles du jardin

• elle limite la prolifération d’insectes indésirables

• elle participe à l’aération du sol

• elle produit des œufs

Dans un contexte où les solutions naturelles pour l’entretien du jardin et la protection de la maison sont privilégiées, cette poule s’intègre parfaitement dans une démarche durable.

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Pourquoi les apiculteurs s’y intéressent de plus en plus

Face à l’augmentation constante des frelons asiatiques et au coût des solutions classiques, les apiculteurs cherchent des alternatives efficaces. La poule de Janzé répond à plusieurs attentes : réduction des nuisibles, faible coût d’entretien, impact positif sur l’environnement.

Certaines exploitations envisagent même de réintroduire des volailles autour des ruches, renouant avec des pratiques anciennes aujourd’hui revalorisées par les enjeux écologiques modernes.

À retenir

La poule de Janzé s’impose comme une alliée naturelle inattendue dans la lutte contre le frelon asiatique. Sans remplacer les méthodes existantes, elle offre une protection complémentaire, durable et respectueuse de la biodiversité. Une solution simple qui séduit de plus en plus d’apiculteurs et de jardiniers soucieux de préserver leurs ruches… et leur environnement.