“On croyait en la justice et on l’a eue.” Ces mots, simples mais puissants, résonnent profondément après le verdict prononcé dans l’affaire du meurtre de la jeune Lola. Pour sa mère Delphine Daviet-Ropital et son frère Thibault, ce procès marque non seulement la fin d’un long combat judiciaire, mais aussi la réaffirmation de la mémoire de l’enfant disparue.
L’émotion était palpable lorsqu’ils ont pris la parole quelques minutes après l’annonce de la peine infligée à Dahbia Benkired.
Le vendredi 18 octobre 2025, Dahbia Benkired a été reconnue coupable du viol, de la torture et du meurtre de Lola, 12 ans.
Elle a été condamnée à la réclusion criminelle à perpétuité incompressible, l’une des peines les plus sévères prévues par le droit pénal français.
Ce type de condamnation implique l’impossibilité totale de réduction de peine, rendant toute libération anticipée exclue, sauf cas exceptionnel humanitaire après 30 ans d’incarcération.
Il s’agit d’une mesure réservée aux crimes d’une rare cruauté, et qui souligne ici l’extrême gravité des actes commis.
Le procès s’est tenu devant la cour d’assises de Paris et a duré plusieurs jours. Les débats ont permis de mettre en lumière les circonstances du crime ainsi que la personnalité de l’accusée. Malgré un profil psychologique troublé, Dahbia Benkired a été jugée pénalement responsable.
La famille de Lola, soutenue par une large partie de l’opinion publique, a fait preuve d’une grande dignité tout au long des audiences. Pour eux, la priorité était de rétablir la vérité et de défendre la mémoire de leur fille.
À l’issue du verdict, Delphine Daviet-Ropital et son fils Thibault ont tenu à s’exprimer publiquement. Le frère de Lola a déclaré :
“On a eu ce qu’on voulait. On a restauré la mémoire de ma sœur et de sa fille. On a restauré la vérité. Merci à la justice, on est contents de la réponse qu’on a eue.”
Ces mots traduisent un sentiment d’apaisement après trois ans d’attente. Ils rappellent aussi que la reconnaissance judiciaire d’un crime est essentielle pour les proches des victimes.
Pour la mère de Lola, le sentiment dominant est celui de reconnaissance envers l’institution judiciaire, mais aussi de soulagement moral. Elle a déclaré : “On croyait en la justice, et on l’a eue.”
Ce témoignage souligne à quel point la justice joue un rôle fondamental dans la reconstruction des familles endeuillées. Loin d’effacer la douleur, elle permet toutefois de poser un jalon dans le travail de mémoire.
En condamnant aussi sévèrement l’accusée, la cour ne se contente pas de sanctionner un crime : elle envoie également un message clair sur les limites infranchissables de notre société.
Les crimes commis sur des enfants, avec une telle violence, exigent une réponse judiciaire exemplaire.
La famille insiste depuis le début du procès pour que Lola ne soit pas seulement associée à son meurtre, mais aussi à ce qu’elle était : une enfant vive, joyeuse, curieuse.
Cette condamnation, affirment-ils, “restaure sa mémoire” — non pas comme une victime d’un fait divers, mais comme une personne à part entière, arrachée trop tôt à la vie.
Le meurtre de Lola avait suscité une émotion nationale en octobre 2022. Trois ans plus tard, le verdict referme une page judiciaire, mais non une page humaine.
La société, elle aussi, est invitée à réfléchir à la place qu’elle accorde aux victimes, au fonctionnement de sa justice, et à la prévention de tels drames.
La condamnation de Dahbia Benkired clôt un procès d’une intensité rare, et permet à la famille de Lola de tourner une page, sans oublier. Le respect, la mémoire et la justice ont été au cœur de leurs démarches. Que ces valeurs nous inspirent à protéger toujours plus ceux qui ne peuvent le faire eux-mêmes.
Depuis des générations, l’arbre de jade est bien plus qu’une simple plante décorative. Avec ses…
À seulement 27 ans, Charlie Louise incarne une nouvelle génération qui fait de la stratégie…
Quand l'automne s’installe et que les journées raccourcissent, un plaisir simple refait surface : déguster…